And the winner is : Shutter Island

Hier soir je suis allée voir le tant attendu Shutter Island de Martin Scorsese ... et j'ai adoré ! Vraiment c'est le meilleur film que j'ai vu depuis ... très très longtemps ! En fait j'attendais sa sortie depuis le mois d'octobre, quand les bandes annonces ont commencé a circuler ; on est en 1954, c'est l'histoire d'un flic qui enquête sur la disparition d'une patiente dans l'hôpital psychiatrique de Shutter Island, un hôpital qui garde les malades les plus dangereux du monde. Rien que le synopsis déjà ça m'intriguait ; c'est clair que c'est mon genre de film. Le petit bémol ? Léonardo Dicaprio, je l'avais vu dans Titanic (bien sûre), Roméo + Juliet, et (j'ai honte de le dire) La plage. Pour moi c'était un personnage assez fadasse, le ptit blond aux yeux bleus qui fait craquer les pré ados, avec de surcroît un côté midinette ... pas très viril ... mais la, dans Shutter Island, je dois dire qu'il a bien vieillit notre Léo ; un peu plus gros qu'a l'époque de Titanic, quelques petites rides aux coins des yeux qui lui vont vraiment vraiment bien et une barbe de trois jours ... hihihi ! Mais bon si il n'y avait que ça hein ? Est ce que ça vaudrait vraiment le coup d'aller au ciné juste pour voir le beau Léo ? Parce que quand même y a autre chose derrière, vous avez vu la bande annonce du film et ça vous a plu ? Et bien c'est pas tout, Martin Scorsese nous entraîne au coeur de la schizophrénie a travers ce film et met sur table des sujets tabous mais qui étaient bien réels dans les années 50 tels que les traitements psychiatriques, la neurochirurgie, les expérimentations faites par les nazis sur les juifs ... choses dont on parle encore assez peu actuellement, le communisme. Et puis c'est vraiment un film tourné avec l'ambiance de l'époque, ce qui m'a le plus frappé c'est la cigarette. Aujourd'hui il y a comme une sorte de censure a l'écran sur cette maudite cigarette, c'est terminé l'époque ou pendant 130 minutes on voyait Sharon Stone allumer un nombre incalculable de cigarettes. Et bien la, pas de censure, de la cigarette en veux tu en voila ... comme a l'époque quoi et avec une grande classe, celle de ceux qui savaient encore fumer sans avoir l'air vulgaire !  J'ajouterais un dernier mots sur les images, il y a une différence entre l'intérieur de l'asile et l'extérieur ou il y a encore de la couleur alors que les images d'intérieur sont froides, gris, bleu, blanc, ça donne une atmosphère assez spéciale.

Bon vous l'aurez compris et je le redis, ce film je l'ai adoré. J'avoue que je suis assez peu coutumière des films de Scorsese mais ça m'a donné envie d m'y essayer.