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Une frenchie à Montréal
29 janvier 2010

R.I.P Jérome David Salinger

Jérome David Salinger est mort dans le 27  janvier dans sa maison de Cornish dans le New Hampshire, il avait 91 ans.

Nous regretterons un personnage marquant de la littérature du XX ème siècle, de par ses écrits mais aussi par la vie singulière qu'il menât. 

Né le 1er Janvier 1919 à New York, il fréquentera une école militaire pour ensuite suivre des cours d'écriture à l'université  Columbia. Il publiera sa première nouvelle, The Young Folks, en 1940 dans le magasine Story.

Il participera à la seconde guerre mondiale qui le marquera émotionnelle car il sera par la suite soigné pour un stress post traumatique qui pourrait bien être à l'origine de certains de ses écrits.

Il commencera véritablement à se faire connaître en 1848 en publiant des nouvelles dans le New Yorker telles que L'oncle Wiggly du Connecticut.

L'attrape coeur paraîtra en 1951 et connaîtra un succès immédiat. C'est un livre qui montre le désarroi, la colère d'un adolescent qui tente en vain de communiquer avec les gens qu'il rencontre, le tout dans un univers déprimant et avec un humour très ironique. C'est un livre qui est encore très étudié dans les écoles aux États Unis. Mais Salinger va mal supporter la notoriété apportée par L'attrape coeur et il va quitter New York pour Cornish dans le New Hampshire. A cette époque, l'auteur communique encore avec l'extérieur il aime tout particulièrement les cercles d'étudiants. Mais une entrevue entre ces étudiants et lui sera publiée dans un journal local et dès lors il va couper tout lien avec eux.

En 1953, il réunit dans un recueil, Nine stories, neuf nouvelles déjà publiées dans le New Yorker.

Il publiera ensuite deux autres recueils de nouvelles, l'un en 1961 Franny et Zooey et l'autre en 1963, Dressez Haut la poutre maîtresse, charpentiers.

Sa dernière publication remonte à 1965, avec une nouvelle, Hapworth 16, 1924, parue dans le New Yorker.

L'auteur cherche à échapper le plus possible aux médias, mais cet isolement, loin de le faire oublier, lui confère une sorte d'identité mystique auprès du public.

Pour ma part, j'ai connu cet auteur à cause de la chanson d'Indochine, Des fleurs pour Salinger, ça doit faire presque sept ans. J'ai commencé par lire L'attrape coeur et j'ai beaucoup aimé l'histoire de cet adolescent torturé, la façon dont c'était écrit ; ce n'est pas de ce beau langage polissé  qu'on nous fait lire à l'école mais un langage d'étudiant des années 50, un peu châtié mais tellement plus à même de nous décrire la réalité du héros !  Plus tard j'ai lu Franny et Zooey et les Nouvelles, tous des bouquins extras mais mon attachement à l'auteur réside véritablement dans le premier livre. 

Ce matin j'ai appris que Jérome David Salinger était mort à l'âge de 91 ans et je suis triste parce qu'il fait partit de ces gens que l'on croit au dessus de la mort, parce que quelque part, j'imaginais qu'un jour il sortirait de sa retraite pour délivrer un message ; lequel ? Finalement, le vieux bonhomme est mort et il n'a rien dit, à nous de faire parler les livres, encore et encore. Un poète a dit un jour : "faites semblant de pleurer mes amis, car les poètes ne font que semblant d'être morts."

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